Déjà répandu dans certains secteurs d’activité et certaines entreprises, le télétravail s’est imposé à un plus grand nombre de personnes lorsque des mesures de distanciation sociale ont été mises en place pour contrer la pandémie de COVID-19. Ce mode d’organisation du travail, comme toute autre composante du travail, comporte des risques et conséquences potentiels sur la santé du salarié. Les effets sur les facteurs de risques diffèrent en fonction de l’entreprise, du secteur, des personnes. Les risques listés ici ne sont pas exhaustifs et chaque situation mérite d’être évaluée séparément.
En delà de son usage dans le langage courant, le télétravail est défini dans le code du travail depuis 2012. Selon l’article L1222-9 :
« […] le télétravail désigne toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication.
Est qualifié de télétravailleur au sens de la présente section tout salarié de l’entreprise qui effectue, soit dès l’embauche, soit ultérieurement, du télétravail tel que défini au premier alinéa du présent I. »
Le statut de télétravailleur et de travailleur à domicile sont bien distincts ; le télétravail étant un mode d’organisation du travail alors que le travail à domicile a un statut bien particulier.
A mesure des progrès technologiques et des évolutions culturelles, les entreprises ont aussi changé leurs outils et les méthodes de travail pour rester compétitives. Les employés doivent s’adapter au changement, autant que les entreprises doivent suivre les tendances. Les nouveaux arrivants sur le marché du travail modifient les habitudes de travail, avec des exigences différentes au niveau de la qualité de vie et des conditions de travail. Le télétravail offre une flexibilité appréciée (86% des télétravailleurs déclaraient souhaiter continuer à télétravailler à la fin de la crise sanitaire selon le baromètre Malakoff Humanis 2021). Si les chiffres sont peu nombreux sur la pratique du télétravail en France, l’enquête de la DARES en juin 2021 nous informe que 26% des actifs français ont télétravaillé régulièrement au cours du mois de mai dernier. En 2009, France Stratégie évaluait la proportion de télétravailleurs à 8,4%.
Pour une personne qui travaille à son domicile – son lieu de vie – cela peut devenir difficile de séparer la vie personnelle et la vie professionnelle. Mieux vaut donc définir un endroit spécifique dédié au travail et respecter les horaires pour se rendre au bureau (aussi proche soit-il du salon ou de la cuisine !). Le salarié peut également choisir d’aller travailler dans un tiers-lieu (espace de coworking) proche de chez lui.
Le fait de travailler à distance peut conduire le télétravailleur à se sentir isolé, voire exclu, du reste de l’équipe. Ce sentiment d’isolement risque d’entraîner une baisse de la motivation, des performances ou des difficultés à atteindre les objectifs fixés. Cependant, les outils de télécommunication facilitent les échanges et doivent être utilisés pour limiter le risque d’isolement social et professionnel du salarié. Il est important que les collègues travaillant dans des lieux physiquement différents conservent des interactions entre eux, partagent leurs problèmatiques et leurs réussites.
Comme pour tout salarié, l’environnement de travail et les équipements doivent être adaptés pour limiter les risques physiques tels que le risque visuel, les troubles musculosquelettiques (TMS) liés au travail sur écran, mais aussi le risque de blessure ou le risque électrique par exemple. Du fait de l’isolement, l’assistance en cas d’accident peut être problématique. L’espace de travail à domicile doit donc être aménagé de façon satisfaisante : éclairage suffisant, bonne position de l’écran, espace au calme, normes d’hygiène et de sécurité … L’employé doit être sensibilisé à ces bonnes pratiques.
Pour accéder aux ressources nécessaires à son travail, le télétravailleur devra utiliser des outils technologiques qui pourraient être nouveaux pour lui. Il est indispensable de s’assurer du bon fonctionnement, de l’accès et de la bonne maitrise de ces outils. Si l’employé ne peut pas réaliser son travail à distance avec la même facilité que lorsqu’il est au bureau, cela peut constituer un facteur de risques psychosociaux. L’entreprise doit également s’assurer de la sécurité des données quand l’employé y accède depuis son ordinateur personnel et un réseau privé ou public.
Déjà répandu dans certains secteurs d’activité et certaines entreprises, le télétravail s’est imposé à un plus grand nombre de personnes lorsque des mesures de distanciation sociale ont été mises en place pour contrer la pandémie de COVID-19. Ce mode d’organisation du travail, comme toute autre composante du travail, comporte des risques et conséquences potentiels sur la santé du salarié. Les effets sur les facteurs de risques diffèrent en fonction de l’entreprise, du secteur, des personnes. Les risques listés ici ne sont pas exhaustifs et chaque situation mérite d’être évaluée séparément.
En delà de son usage dans le langage courant, le télétravail est défini dans le code du travail depuis 2012. Selon l’article L1222-9 :
« […] le télétravail désigne toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication.
Est qualifié de télétravailleur au sens de la présente section tout salarié de l’entreprise qui effectue, soit dès l’embauche, soit ultérieurement, du télétravail tel que défini au premier alinéa du présent I. »
Le statut de télétravailleur et de travailleur à domicile sont bien distincts ; le télétravail étant un mode d’organisation du travail alors que le travail à domicile a un statut bien particulier.
A mesure des progrès technologiques et des évolutions culturelles, les entreprises ont aussi changé leurs outils et les méthodes de travail pour rester compétitives. Les employés doivent s’adapter au changement, autant que les entreprises doivent suivre les tendances. Les nouveaux arrivants sur le marché du travail modifient les habitudes de travail, avec des exigences différentes au niveau de la qualité de vie et des conditions de travail. Le télétravail offre une flexibilité appréciée (86% des télétravailleurs déclaraient souhaiter continuer à télétravailler à la fin de la crise sanitaire selon le baromètre Malakoff Humanis 2021). Si les chiffres sont peu nombreux sur la pratique du télétravail en France, l’enquête de la DARES en juin 2021 nous informe que 26% des actifs français ont télétravaillé régulièrement au cours du mois de mai dernier. En 2009, France Stratégie évaluait la proportion de télétravailleurs à 8,4%.
Pour une personne qui travaille à son domicile – son lieu de vie – cela peut devenir difficile de séparer la vie personnelle et la vie professionnelle. Mieux vaut donc définir un endroit spécifique dédié au travail et respecter les horaires pour se rendre au bureau (aussi proche soit-il du salon ou de la cuisine !). Le salarié peut également choisir d’aller travailler dans un tiers-lieu (espace de coworking) proche de chez lui.
Le fait de travailler à distance peut conduire le télétravailleur à se sentir isolé, voire exclu, du reste de l’équipe. Ce sentiment d’isolement risque d’entraîner une baisse de la motivation, des performances ou des difficultés à atteindre les objectifs fixés. Cependant, les outils de télécommunication facilitent les échanges et doivent être utilisés pour limiter le risque d’isolement social et professionnel du salarié. Il est important que les collègues travaillant dans des lieux physiquement différents conservent des interactions entre eux, partagent leurs problèmatiques et leurs réussites.
Comme pour tout salarié, l’environnement de travail et les équipements doivent être adaptés pour limiter les risques physiques tels que le risque visuel, les troubles musculosquelettiques (TMS) liés au travail sur écran, mais aussi le risque de blessure ou le risque électrique par exemple. Du fait de l’isolement, l’assistance en cas d’accident peut être problématique. L’espace de travail à domicile doit donc être aménagé de façon satisfaisante : éclairage suffisant, bonne position de l’écran, espace au calme, normes d’hygiène et de sécurité … L’employé doit être sensibilisé à ces bonnes pratiques.
Pour accéder aux ressources nécessaires à son travail, le télétravailleur devra utiliser des outils technologiques qui pourraient être nouveaux pour lui. Il est indispensable de s’assurer du bon fonctionnement, de l’accès et de la bonne maitrise de ces outils. Si l’employé ne peut pas réaliser son travail à distance avec la même facilité que lorsqu’il est au bureau, cela peut constituer un facteur de risques psychosociaux. L’entreprise doit également s’assurer de la sécurité des données quand l’employé y accède depuis son ordinateur personnel et un réseau privé ou public.
Le télétravail offre de nombreux avantages aux salariés et a permis le maintien de l’activité dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et des restrictions qui l’ont accompagnée. Bien qu’il comporte des risques pouvant affecter la productivité et la santé des télétravailleurs, les risques peuvent être évités ou réduits avec les bons outils, les bonnes méthodes et le soutien de l’employeur.